Deux outils restaurent l’attractivité du territoire

Deux outils restaurent l’attractivité du territoire

Le val de Loire nivernais manquait de supports de promotion pour séduire les porteurs de projet et les salariés intéressés par les perspectives d’embauche. Avec le film et la brochure (Re)vivre et travailler, réalisés sur-mesure à la demande des chefs d’entreprise et des collectivités, le Territoire d’industrie Nevers Val de Loire peut désormais valoriser ses nombreux atouts hors de ses frontières mais aussi auprès de ses habitants.

Cinq minutes de film toniques et envoûtantes, une brochure de 48 pages donnant toutes les bonnes raisons de poser ses valises et ses projets dans le val de Loire nivernais : les deux supports de (Re)vivre et travailler donnent un souffle nouveau – et puissant – à la promotion du Territoire d’industrie Nevers Val de Loire.

La difficulté à valoriser les atouts est un obstacle au recrutement fréquemment signalé par les chefs d’entreprise et les responsables des ressources humaines. Sa résolution s’est imposée d’elle-même parmi les priorités des acteurs du Territoire d’industrie. Le Pays Val de Loire Nivernais a fédéré un groupe composé de techniciens des collectivités et de responsables RH, pour piloter la conception de nouveaux outils de promotion. Résultat de ce travail hautement collaboratif : des supports modernes, audacieux et adaptés aux attentes des industriels.

A la forme séduisante du film de 5 mn répond le contenu original d’une brochure qui aborde sans détours et avec humour les idées préconçues brouillant l’image du territoire. Transports, logement, éducation, travail, commerces, loisirs, etc. : tous les aspects du quotidien sont détaillés au fil des pages pour brosser un portrait façon mosaïque d’un cadre de vie (et d’un art de vivre) trop méconnus. L’accompagnement à l’installation et à la recherche d’emploi du conjoint, qui est une des forces du territoire, est également mis en avant.

Accessibles sur les sites du Territoire d’industrie Nevers Val de Loire et du Pays Val de Loire Nivernais, le film et la brochure (en versions papier et digitale) sont mis à disposition des entreprises et des collectivités.

L’opération séduction de l’industrie auprès des bénéficiaires du PLIE

L’opération séduction de l’industrie auprès des bénéficiaires du PLIE

A l’occasion de la Semaine de l’industrie, deux entreprises, Laser Fusion (Coulanges-lès-Nevers) et Nexson (Garchizy), ont rencontré des bénéficiaires du Plan local pour l’insertion et l’emploi (PLIE) de Nevers Agglomération. Avec un double objectif : abraser les idées préconçues sur le monde industriel et en montrer les perspectives d’épanouissement et de carrière.

Quelques jours après le succès de la série Germinal sur France 2, Emmanuel Boudet voit la Semaine de l’industrie comme l’occasion rêvée de montrer que l’usine de 2021 n’a plus rien à voir avec « l’image de Zola ». Le patron fondateur de Laser Fusion – et président de l’UIMM (Union des industries et métiers de la métallurgie) Nièvre – est venu dans les locaux de Nevers Agglomération, vendredi 26 novembre, livrer un vibrant plaidoyer pour « son » univers industriel.

« Je veux montrer que l’industrie est un endroit où on peut s’épanouir, travailler avec plaisir et gagner correctement sa vie. Et non, le sol de nos ateliers n’est pas en terre battue, au contraire, on pourrait presque manger par terre », expliquait-il avant de présenter son entreprise à des bénéficiaires et référents du Plan local pour l’insertion et l’emploi (PLIE). Une opération séduction soigneusement argumentée : « Le pilotage d’une machine est très facile. Quelqu’un qui n’a pas de bagage particulier peut y arriver. Ce qu’on attend de nos salariés, c’est du savoir-être, venir avec envie, ne pas voir le travail comme une contrainte. Le savoir-faire, on s’en occupe. »

Créée en 1994, Laser Fusion a grandi patiemment, sans brûler les étapes, pour devenir « l’un des leaders français de la découpe au laser », avec un chiffre d’affaires de 4 M€ et « 250 000 pièces découpées chaque mois » : « Nous sommes actuellement 25 salariés. Nous étions 30 avant le Covid. » S’il n’a pas de besoin particulier de recrutement pour l’instant, Emmanuel Boudet s’est déplacé pour défendre l’industrie : « Sans elle, on se retrouve à l’âge de pierre. »

Autre « pépite » locale, Nexson avait dépêché Emma Gozzi, responsable RH, et Sharon Nuno Cordova, responsable de la vente de pièces de rechange et du développement des marchés, pour présenter l’entreprise, spécialisée dans la conception et la fabrication d’échangeurs de chaleur, et surtout un état d’esprit : « On est comme une famille, on est toujours là les uns pour les autres. » Une culture injectée par le fondateur de Nexson, Charles Bonnafous, qui a fait de son « bébé » un leader mondial, et de Garchizy un épicentre international, le tout en moins de dix ans : « 98 % de notre production part à l’étranger. Nous avons 250 clients dans 80 pays. »

Engagée dans un nouvel agrandissement de ses locaux, l’entreprise aura besoin de renforcer son effectif (80 salariés) : « Nous manquons de candidats », explique Emma Gozzi. Et ce malgré une ouverture d’esprit dans les embauches, et la priorité donnée aux qualités humaines plus que techniques : « Ce que nous fabriquons est tellement spécifique que nous formons en interne. Nous sommes surtout très attachés au savoir-être. Le profil que nous recherchons, c’est le goût du travail en équipe, le respect des autres, la passion, la détermination, le dynamisme, l’adaptabilité et l’appartenance. »

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